De plus en plus de familles

L’assemblée générale ordinaire de l’association Repartir s’est déroulée, mardi soir, à l’Escal, la salle polyvalente de Betschdorf. Près d’une cinquantaine de personnes ont répondu à l’invitation.

De gauche à droite : Karine Mockers, secrétaire, Martine Sutter, présidente, et Marie-Rose Grossmann, trésorière de l’association.  Photo DNA

Martine Sutter, la présidente de l’association Repartir, a fait part du rapport d’activité de 2021, première année complète de fonctionnement de l’épicerie sociale à Schaffhouse-près-Seltz. Alors que l’association occupait jusque-là gracieusement des locaux mis à disposition par la commune de Lauterbourg, elle a maintenant un loyer à payer, ce qui laissait craindre un vrai défi budgétaire.

Le bilan très positif des nouveaux locaux

Le bilan de l’utilisation et la fonctionnalité des nouveaux locaux est complètement positif : les locaux permettent un accueil dans des conditions dignes, agréables, la configuration permet de s’isoler pour des entretiens individuels avec les bénéficiaires, le stockage peut se faire facilement, etc.

Si le nombre de familles aidées (115) est resté stable par rapport aux exercices précédents, les marchandises distribuées ont été en nette hausse (37,1 tonnes). Ces marchandises ont été fournies notamment par la Banque Alimentaire (57,3 %) et les distributeurs (36,8 %). Parmi ces derniers, Martine Sutter s’est félicitée de l’excellent partenariat établi avec le Super U de Seltz ou encore avec la boulangerie Schneider de Mothern.

Enfin, avec la réduction quasi imposée de la masse salariale, les bénévoles ont été très sollicités. Par contre, du fait de la pandémie, les ateliers de redynamisation n’ont pratiquement pas pu fonctionner.

Une explosion du nombre de bénéficiaires

Martine Sutter a ensuite fait part des principaux objectifs retenus pour 2022 : faire absolument redémarrer les ateliers (comme prévu dans les textes et l’engagement conclu avec les bénéficiaires) et endiguer le déficit en engageant un « emploi contrat aidé ».

Elle a terminé par un zoom sur la situation actuelle, l’explosion du nombre de familles bénéficiaires depuis ce début d’année (et une part croissante de retraités), au point que l’épicerie doit maintenant fonctionner aussi le mercredi matin.

Marie-Rose Grossmann a ensuite présenté les rapports financiers (avec un déficit avéré d’un peu plus de 5 000 €, mais nettement moindre que ce que les membres pouvaient craindre) et le budget prévisionnel, puis le représentant du cabinet Mazars a fait part de son rapport d’audit.