Le nombre de bénéficiaires en baisse
Jeudi 15 mai, à la salle des fêtes de Schaffhouse-près-Seltz, s’est déroulée la 28e assemblée générale de notre association. Une quarantaine de personnes, dont Evelyne Isinger, conseillère régionale Grand Est, et quelques maires et adjoints, y ont assisté.
Après avoir fait adopter le procès-verbal de l’assemblée générale précédente, la présidente Martine Sutter, a présenté jeudi 15 mai les différents rapports relatifs à l’exercice 2024. Les rapports moral et d’activité ont entraîné un échange et des explications avec l’assistance.
105 familles aidées en 2024, contre 114 en 2023
Ainsi, il a été constaté que le nombre de bénéficiaires est en train de chuter sans que l’association puisse avancer avec certitude une explication. Celle-ci a en partie été donnée par Evelyne Isinger qui a confirmé que l’activité des structures similaires à Lauterbourg et Wissembourg est plutôt à la hausse.
Cette baisse d’activité semble donc être la suite d’une réduction du secteur de compétence de Repartir. Par ailleurs, une représentante des travailleurs sociaux a dressé un tableau bien plus sombre de la précarité dans le secteur : il semble que les personnes en difficulté sont désormais (depuis le confinement dû au Covid) encore plus isolées qu’auparavant, qu’elles osent encore moins solliciter une aide (elles sont en quelque sorte invisibilisées) et préfèrent se surendetter pour faire face à leurs problèmes, le nombre de dossiers augmentant nettement.
De fait, au cours de l’année 2024, 105 familles ont été aidées, contre 114 en 2023 et 38,8 tonnes de marchandises ont été écoulées, contre 45,4 tonnes en 2023. Près de 60 % de ces marchandises proviennent de la Banque alimentaire et 34 % des commerces.
Les bénéficiaires sont tenus de participer à des ateliers collectifs de redynamisation ou de sociabilisation : 105 ateliers ont ainsi été organisés.
Une chambre froide mobile opérationnelle
La trésorière Marie-Rose Grossmann a aussi présenté les bilans financiers et expliqué le petit déficit de 716 euros, suite à une revalorisation des salaires imposée par l’État, sans aucune annonce préalable.
Enfin, pour faire face à des dysfonctionnements répétés d’une chambre froide négative qui fait partie des locaux de l’ancien restaurant, l’association a fait le choix d’investir urgemment dans une chambre froide mobile, afin de garantir la chaîne du froid et la pérennité de l’activité d’épicerie. Financée grâce à une subvention de 6 000 euros accordée par la Région Grand Est, celle-ci est d’ores et déjà opérationnelle.
Tous les rapports et décisions ont été adoptés à l’unanimité.