L’épicerie sociale Repartir veut aider encore plus ses bénéficiaires

La 27e assemblée générale de l’association Repartir s’est tenue lundi 27 mai, à l’Espace culturel, mis à la disposition par la commune de Hatten. Une trentaine de personnes, dont plusieurs élus, ont assisté à la réunion. L’épicerie sociale a décidé d’augmenter le panier d’attribution et de tester une ouverture supplémentaire le mardi après-midi.

Esthel Spiegel, expliquant l’organisation des ateliers, Martine Sutter, Edmond Gross et Marie-Rose Grossmann (de g. à dr.)  Photo Alain Weissenburger

Lundi 27 mai, à l’Espace culturel de Hatten, Martine Sutter, la présidente de l’association Repartir, qui gère l’épicerie sociale située à Schaffhouse-près-Seltz, a d’abord fait adopter le procès-verbal de l’assemblée générale précédente, avant d’enchaîner sur le bilan 2023, soulignant le travail remarquable des équipes et partenaires. Le vice-président Edmond Gross, dans son rapport d’activité, a rappelé l’importance des réunions du bureau (qui statue sur les dossiers transmis par les travailleurs sociaux), les partenariats et soutiens divers et variés, les différentes actions menées afin de financer l’épicerie.

Le montant des achats autorisés augmenté

Au cours de l’année écoulée, 114 familles ont été accompagnées et 45,4 tonnes de denrées consommées. Ces bénéficiaires ont obligation de participer à des ateliers de « redynamisation », la plupart collectifs. Esthel Spiegel, salariée de l’association, en a dressé le bilan, a évoqué les difficultés pour les organiser, les réticences parfois de la part des bénéficiaires, mais finalement les liens sociaux qui se tissent et s’avèrent, à terme, très bénéfiques pour le moral. Cette obligation exige, dans certains cas, d’innover en créant des ateliers « à la carte ».

La trésorière Marie-Rose Grossmann a présenté le rapport financier et le budget prévisionnel 2024. Le bilan étant excédentaire, la présidente annonce que l’association a décidé de donner un « coup de pouce » supplémentaire aux bénéficiaires en augmentant le panier d’attribution, c’est-à-dire le montant des achats autorisés en épicerie par semaine, de 10 euros sur l’ensemble des barèmes (qui varient en fonction de la composition de la famille à nourrir). Enfin, afin de limiter les « pertes de produits à courte durée », l’épicerie va tester dès le mois de juin l’ouverture à son public aussi le mardi après-midi.

Les rapports et décisions ont été adoptés à l’unanimité.